Le voyage mystique de Sri Chinmoy dans le monde de l’haltérophilie

Extrait de « Sport et Méditation » de Sri Chinmoy.

 

1500-calf-raise-copyLa force intérieure

Il y a un très grand nombre de personnes sur terre qui ne croient pas en la puissance intérieure ni en la vie intérieure. Ils pensent que la force extérieure et la vie extérieure sont tout ce qui compte. Je ne suis pas de leur avis. Il y a une vie intérieure ; il y a un esprit et ma capacité de soulever ces poids lourds prouve qu’il peut agir également dans la matière.

Dans ma vie, la course n’a pas d’égale ; elle est incomparable. Le soulever de poids n’a jamais été mon fort. Dès mes plus jeunes années, je n’ai pas aimé le culturisme et l’haltérophilie. J’étais un sprinter et un décathlonien, et je ne m’intéressais absolument pas à l’haltérophilie. C’était quelque chose de totalement étranger pour moi. Mais l’année dernière (1985), j’ai commencé à soulever des poids parce que j’en ai ressenti l’ordre intérieur. À une personne qui prie et médite sincèrement, quelqu’un en lui parle et lui dit quoi faire et ne pas faire. Vous utilisez le terme de « Dieu », moi, je l’appelle mon « Pilote intérieur ». J’écoute toujours les ordres de mon Pilote intérieur et Il m’a demandé d’entrer dans le monde de l’haltérophilie. Ça, c’est la raison principale, la raison intérieure qui m’a fait commencer l’haltérophilie.

Mon but

La gloire et la renommée, ce que la plupart des gens recherchent, ne sont pas mon objectif. Je ne veux que manifester la Volonté de Dieu, pour démontrer que l’esprit peut se manifester dans le corps et à travers le corps. Mon but n’est pas de devenir un culturiste ou un haltérophile du plus haut niveau. Si ce que je fais est considéré sans précédent, tant mieux. Mais je ne poursuis pas un record mondial en tant que tel. Je ne cherche pas à tout prix à battre un record du monde —loin de là ! J’essaye de me transcender. Ensuite, cela dépendra de la Volonté du Suprême si je fais un peu mieux que d’autres. Je veux augmenter mes capacités, je veux aller plus loin, toujours plus loin, pour inspirer d’autres à en faire autant.

Faire descendre la lumière dans l’inconscient

En soulevant des poids lourds, j’accomplis parfois quelque chose de vraiment important sur le plan physique : il s’agit de faire descendre la lumière dans l’inconscient. Le mental n’est rien d’autre que de l’inconscient et faire descendre de la lumière dans la matière est une tâche des plus difficiles. L’entrée de la lumière dans l’inconscient est un accomplissement suprême pour l’humanité parce que l’inconscient se bat toujours contre la lumière.

Avec la force de ma prière et de ma méditation, j’ai été capable de construire ma force et d’accomplir quelque chose en 15 mois, ce qui autrement m’aurait pris 30 ou 40 ans à réaliser. Ou peut-être n’aurais-je jamais été capable du tout de faire tout cela. Mon message est donc le suivant : si l’on a besoin de force, la manière la plus rapide et la plus efficace de l’obtenir est de trouver sa force intérieure à travers la prière et la méditation. Je n’ai pas le monopole de la force intérieure. Tout le monde la possède ; il suffit de la faire venir en avant. La force physique, en comparaison avec la force spirituelle n’est rien, absolument rien.

Progression du soulever d’un seul bras

Sri Chinmoy fit des progrès spectaculaires dans le soulever d’un seul bras, passant de 40 livres en juin 1985 à plus de 7 000 livres (3 175 kg) un an et 7 mois plus tard. Au début, au bout de trois mois, il avait augmenté son soulever de 60 livres (27 kg) , puis ajouté 600 livres (272 kg) dans les deux mois suivants. Moins de quatre semaines plus tard, il soulevait 2 000 livres, (90 kg) puis 3 000 livres (1 360 kg) deux mois plus tard. Enfin, dans une explosion finale, pas plus de dix jours plus tard, il fit bouger un haltère de 7 000 livres (3 715 kg) du bras droit.

Prenons une personne qui peut soulever 60 livres (27 kg) avec sa seule force musculaire. Si cette même personne prie et médite pendant quelques minutes avant de soulever, il aura la force, non seulement de son corps, mais également de son mental et de son vital. Pour l’instant, il ne s’aide que de son physique. Il ne reçoit pas de détermination intérieure du vital ou de cette immense puissance de volonté que l’on trouve dans le mental. Il n’est même pas conscient de ces choses. Mais dès qu’il priera et méditera, il ressentira immédiatement que son mental possède une énorme puissance de volonté, une énorme puissance de concentration. Quand il pensera à son vital, il le verra plein de détermination. Et son corps sera plein d’énergie. Il sentira toutes ces bonnes qualités lorsqu’il priera et méditera. Il ressentira que son vital, son mental, son cœur et son âme sont tous des amis de son corps, et il gagnera leur aide. Lorsqu’on a des amis, ces amis viennent nous aider en cas de besoin. Le soulever de poids devient évidemment bien plus facile.

J’essaie d’inspirer les gens qui ne prient pas

J’essaie d’inspirer les gens qui ne prient pas et ne méditent pas. Je leur dis que tout le monde a un vital, tout le monde a un mental, tout le monde a un cœur, tout le monde a une âme. Mais ils n’utilisent pas ces membres de leur famille intérieure comme moi. Si je ne devais dépendre que du physique, je ne pourrais pratiquement rien faire. Je peux soulever ce que je soulève parce je m’aide de la force que j’ai au fond de moi. Mes amis sont le vital, le mental, le cœur et l’âme, et ils m’aident de l’intérieur. Ils sont mes amis intérieurs. Alors je dis à tous ceux qui ne sont pas encore conscients de leur vie intérieure que la force intérieure est quelque chose de réel. Ils pourront augmenter énormément leur capacité s’ils prennent aussi l’aide de leurs amis intérieurs.

Je m’efforce de rendre service d’une manière ou d’une autre à ceux qui veulent faire un pas en avant. Ils n’ont pas besoin de soulever deux mille livres, mais ils recevront peut-être l’inspiration que j’offre et feront l’effort de faire quelque chose dans leur vie qu’avant, ils pensaient être trop difficile, voire impossible à faire. Dans n’importe quel domaine, ils peuvent être inspirés à faire quelque chose mieux qu’ils ne l’ont fait jusqu’alors.

Mon physique n’est pas celui d’un haltérophile

On voit que mon physique n’a rien à voir avec celui des culturistes professionnels. Leurs biceps font 55 cm tandis que les miens en font à peine 35 cm, et leurs mollets font 45 à 50 cm alors que les miens en font 34. Et pourtant, je peux soulever des poids que beaucoup d’entre eux ne peuvent soulever. Qu’est-ce que cela prouve ? Cela prouve que l’esprit intérieur, ou la puissance mentale et psychique peut être d’une grand aide au corps lorsqu’ils sont mis en avant. Sinon mon corps physique ne pourrait jamais soulever ce genre de poids. Ce sont ma vie de prière et ma vie de méditation, qui, par la Grâce de Dieu, me permettent de faire cela.

Je donne cent pour cent de crédit à ma vie de prière et à ma vie de méditation. Dans mon cas, il ne s’agit pas de 99,50 pour cent ni de 99,75 pour cent, mais bien de 100 pour cent. Lorsque j’ai soulevé le poids de mon corps du bras gauche, puis du bras droit, je sais que si mon Guide intérieur ne m’avait pas protégé, je l’aurais lâché ou je n’aurais même pas pu le soulever. Dans tout ce que je fais, je dépends de Sa Grâce, de Sa Compassion et de Sa Protection.

Si Dieu nous accorde Sa Compassion de par Son infinie Bonté, y a-t-il quoique ce soit que nous ne puissions faire ? Je suis une goutte, mais dès l’instant où j’entre dans l’océan, je deviens l’océan. De même ma volonté finie, ma capacité finie ne sont pratiquement rien, mais dès l’instant où je m’identifie avec la Volonté infinie de Dieu, je suis capable d’accomplir tellement. Sinon, comment pourrais-je même imaginer soulever de tels poids à mon âge ? Je serais le premier à en douter. Mais par ailleurs, je sais que je ne l’ai pas fait, ce n’est pas moi qui l’ai fait. Qui l’a fait ? C’est Dieu, mon Pilote intérieur. Il est infini, éternel et immortel. Pour Lui, c’est facile de faire ce genre de choses. Je lui accorde 100 pour cent de crédit pour tout ce que je fais. Je sais ce que je peux faire : je ne peux rien faire. J’ai écrit des milliers de poèmes, composé des milliers de chants et peint des milliers de peintures, mais je sais que c’est Sa Grâce inconditionnelle qui m’a permis à chaque instant de faire ces choses. Je ne les mérite pas. Je sais qu’il y a plein de gens infiniment plus talentueux que moi, mais par Son infinie Compassion, Il m’a choisi.

Dans le monde du culturisme et de l’haltérophilie, regardez les biceps et les triceps des champions. Comme ils sont énormes ! Mais lorsqu’il s’agit de soulever des poids, peut-être n’invoquent-ils pas la Puissance supérieure, la Puissance suprême.

« À l’âge de 73 ans, il fait des choses que je ne pouvais même pas faire lorsque j’étais au mieux de ma forme ou que je n’aurais même pas tenté de faire à l’époque, et que je ne tenterai certainement pas maintenant. Il a eu recours à un Être bien supérieur qui l’a aidé à accomplir ce qu’un culturiste moyen n’a jamais pu faire. Ce sont ses exploits de force, combinés à son amour qui ont eu un tel impact sur le monde. »—Bill Pearl (USA), Cinq fois Mr. Universe, Homme le mieux bâti du Vingtième Siècle

Je prie et je médite afin d’établir mon unité avec chaque être humain du monde entier. Mon soulever de poids repose entièrement sur l’unité de mon cœur avec le monde. La force physique n’égale pas et ne peut égaler la force de l’unité du cœur.

Nous parlons de paix, mais parler de paix n’est pas la réponse. La réponse est dans l’incarnation de la paix. La réponse est dans la révélation de la paix. La réponse est dans l’offrande de la paix au monde entier. Nous devons commencer par incarner la paix, puis la révéler et l’offrir au monde entier. Voilà ce que j’essaye de faire avec mon soulever de poids.

Défier l’impossible

Lorsqu’on vit dans le cœur, l’impossible n’existe pas.

L’impossible est un mot que l’on peut trouver dans le dictionnaire. Mais ce mot, nous ne le trouvons pas dans le dictionnaire de notre cœur. Notre cœur ne reconnaît pas ce genre de mot. Dans notre cœur, nous élargissons constamment notre propre réalité et nous grandissons du fini à l’infini. Là, ce que nous rêvons aujourd’hui devient la réalité de demain.

Il y a la réalité du mental et la réalité du cœur. Lorsque nous vivons dans la réalité du mental, nous nous séparons constamment des autres. Nous ne chantons qu’un seul chant ; moi et mien. Nous ne connaissons qu’une seule vérité : la vision. Lorsque nous vivons dans le cœur, nous nous développons constamment par la force de notre unité avec tout ce qui se trouve autour de nous. Il n’y a pas de division dans le cœur ; tout n’est que multiplication. À chaque instant, nous multiplions nos capacités et notre divinité intérieures.

Si je demande à mon mental si je peux soulever sept mille livres, il me répondra aussitôt : « impossible ! »  Je n’ai besoin de personne d’autre pour douter de mes capacités. Mon propre mental est de loin le meilleur sceptique. Il fera le travail mieux que quiconque. Mais lorsque je suis dans le cœur, avec le cœur et pour le cœur, l’unité du cœur ne laisse aucune place à l’impossibilité. Lorsque je suis dans le cœur, je m’identifie avec chaque être humain sur terre. Si d’innombrables êtres humains sont avec moi et pour moi, soulever sept mille livres n’est pas une tâche difficile. À travers ma prière et ma méditation, je peux étendre mon amour à tous mes semblables du monde entier et entrer dans la Conscience Universelle. Pour la Conscience Universelle, soulever 7 000 livres  ( 3 175 kg ) est une bagatelle. Cela revient à soulever un grain de sable.

Nous prions et méditons pour ne pas rester dans la réalité mentale qui nous divise constamment. Nous voulons uniquement rester dans la réalité du cœur qui revendique le monde entier comme sien. En restant dans le cœur et en chantant le chant de l’unité universelle, nous pouvons tout accomplir. La capacité de notre cœur transcende de loin la capacité de la science. Notre vie de prière et notre vie de méditation peuvent nous emporter loin, loin au-delà du domaine de la capacité scientifique.

La toute première chose que je fais avant de soulever des poids importants, c’est rendre mon mental absolument calme et silencieux. Un mental complètement silencieux, c’est là ma clé secrète et sacrée pour réussir et progresser. Une fois que l’esprit est en paix, l’impossibilité n’existe plus.

Avant de soulever, je ne pense pas du tout parce qu’en général, la pensée affaiblit. Lorsqu’on soulève des poids lourds, on a besoin de puissance de concentration. Prenons un exemple : je suis dans ma chambre et j’entends frapper à ma porte. Je n’ai aucune idée si ce sont des amis ou des ennemis. Alors que fais-je ? Je me dis : « Je vais d’abord terminer ce que j’ai à faire. Si mes visiteurs sont mes véritables amis, ils attendront. Si ce sont des ennemis, ils diront : « C’est indigne de nous de perdre notre temps précieux ici » , et ils partiront. Par contre, mes bons amis seront compréhensifs et se diront : « Il a peut-être quelque chose d’important à faire et c’est pourquoi il n’ouvre pas la porte. » Et ils m’attendront indéfiniment. »

Lorsque je soulève des poids lourds, je ne permets à aucune pensée, bonne ou mauvaise, d’entrer en moi. Je prie simplement pour la Grâce de Dieu et puis je me soumets à Sa Volonté. Je joins les mains et dis : « Je voudrais devenir Ton instrument fidèle et dévoué. » La puissance humaine est tellement limitée : seule, elle ne peut soulever que quelques livres. C’est la Puissance divine qui se trouve en moi et que je fais venir en avant grâce à ma vie de prière, qui m’a permis de passer de 40 à 7 000 livres.

Nous devons croire en une Puissance plus élevée. Si nous ne croyons pas en une Puissance plus élevée, nous ne pouvons pas aller au-delà de notre capacité. C’est comme un jeu de tir à la corde. Pour deux individus seuls qui s’affrontent, cela peut être difficile lorsqu’ils ont la même force. Mais si d’autres personnes viennent à leur secours et commencent à tirer ensemble, chaque équipe aura plus de capacité. De la même façon, lorsque je prie et médite, j’ai le sentiment que quelqu’un d’autre m’aide, alors qu’un homme ordinaire pense qu’il ne peut compter que sur lui-même. Lorsqu’il se trouve sous le poids, il pense qu’il soulève tout par lui-même. Il s’est entraîné pendant des années, a développé sa force et maintenant, il pense que tout dépend de sa force physique. Mais dans mon cas, je me sens simplement comme un instrument. Il y a une autre puissance qui vient m’aider. Je l’appelle la Grâce de Dieu.

N’abandonnez jamais !

Chaque jour, je travaille pour atteindre mon but. De la même façon, dans la vie spirituelle, vous devez être très régulier pour faire des progrès. Combien régulièrement j’essaye de soulever des poids lourds, mais combien c’est difficile pour moi ! N’abandonnez pas ! Pour atteindre votre but, soyez régulier, soyez déterminé, soyez joyeux ! N’abandonnez pas, N’abandonnez pas ! Continuez, continuez ! Le but est devant vous. Si vous n’abandonnez pas, vous atteindrez sûrement votre but destiné.

Plus notre but est élevé, plus nous avons besoin de patience.

Durant l’été 1986, Sri Chinmoy rencontra une période difficile alors qu’il tentait de soulever 303 livres ( 137,44 kg ).

J’ai échoué 213 fois. J’ai échoué et échoué tant de fois. Mais maintenant, j’essaye de soulever 320 livres. Dieu seul sait combien de jours cela me prendra. Ce que j’ai fait hier était un record personnel. Mais je me défie tout le temps. C’est aussi ce que j’enseigne à mes élèves ; défiez vous toujours, ne défiez personne d’autre. C’est de la stupidité de notre part de vouloir rivaliser avec les autres. Si je pense que je suis le meilleur boxeur, je n’ai qu’à me retourner pour voir Muhammad Ali. Dans n’importe quel domaine, celui qui se proclame le meilleur, je vous le dis, est stupide, parce qu’en un rien de temps, quelqu’un débarquera de nulle part et le battra. Mais si on ne se défie que soi-même, on reste non seulement le champion présent, mais également le champion futur.

Aujourd’hui, j’ai soulevé 300 livres ( 136 kg ). Il n’y a pas de compétition ; il n’y a que du progrès, et c’est le progrès qu’on recherche. On ne peut dépendre du succès, parce qu’il y aura toujours quelqu’un qui viendra tourner notre succès en quelque chose d’insignifiant. En vivant dans le monde du succès, on finit toujours par être condamné à la frustration. Mais en vivant dans le monde du progrès, on trouve toujours une joie immense. Cette joie ne provient pas seulement de la transcendance de ses capacités, mais de son effort. Si par exemple je me suis fixé comme but 300 livres et que je n’y arrive pas, le seul fait de m’être entraîné et entraîné avec dévotion me donne de la joie et la ténacité de la persévérance dont je fais preuve est en soi un progrès. Tout ce que nous faisons avec dévotion et ferveur nous aide à faire des progrès.

Nous devons donc toujours nous défier nous-mêmes dans tous les domaines. Si j’ai beaucoup de doutes, je prierai et méditerai pour minimiser et réduire mes doutes et ce sera là mon progrès. Si j’ai dix désirs —je veux une Cadillac, trois maisons, etc.—, je réduirai mes désirs à neuf, puis huit, et ainsi de suite jusqu’à un seul désir, voire aucun désir. C’est ainsi que l’on peut établir la paix dans son esprit. Si nous avons un tant soit peu de sagesse, nous essayerons de minimiser nos nécessités terrestres et d’augmenter nos nécessités célestes. Nous essayerons de devenir des êtres meilleurs grâce à notre vie de prière et de méditation en diminuant nos mauvaises qualités comme la jalousie, l’insécurité et l’impureté. Et par ailleurs, si nous avons une goutte de pureté ou une goutte d’amour, nous essayerons de les augmenter. Nous essayerons toujours d’augmenter les qualités et de réduire les défauts.

Pour cela, nous devons accepter le monde et vivre dans le monde. Ici sur terre, chacun d’entre nous doit devenir bon. Si nous pouvons devenir bons et laisser nos mauvaises qualités derrière nous, le monde entier fera des progrès en même temps que nous avancerons plus loin, plus profondément et plus haut. De cette manière, chacun pourra contribuer à faire de ce monde un monde meilleur.

Conseils pour les haltérophiles et les culturistes

Concentrez-vous avant de soulever

Les débutants ne devraient pas du tout méditer ; ils devraient uniquement se concentrer. Pour un débutant absolu, la méditation est un processus difficile. Un débutant doit commencer par apprendre la concentration. Lorsqu’il se concentre, sa concentration doit porter sur la partie la plus petite du poids qu’il tente de soulever. Si par exemple, je tente de soulever 200 livres, il y a 100 livres de part et d’autre de la barre. Lorsque je me concentre, je porte toute mon attention sur mon poignet ou sur ma main et j’essaye de ressentir tout le poids à cet endroit. Je ne pense pas aux poids de chaque côté de l’haltère. Tout doit être ressenti à l’endroit où je me concentre. Pendant que je me concentre, je dois avoir le sentiment que le poids est tout petit, même s’il est énorme.

Respirez profondément

Il vaut toujours mieux respirer profondément et non pas légèrement. Avant de soulever des poids vraiment importants, je prends trois inspirations très profondes. Le mieux, c’est de ressentir le souffle ou l’énergie vitale dans le cœur spirituel et dans le front. Pendant que vous vous concentrez, vous pouvez sentir la même énergie vitale dans votre poignet ou dans votre paume. C’est cette énergie vitale qui nous permet de soulever.