Au-delà des barrières de l’âge : l’âge est dans le mental

Un cœur d’enfant

Si vous voulez sincèrement faire des progrès plus rapides, vous devez avoir un cœur d’enfant. C’est le mental qui nous fait ressentir que nous sommes trop âgés et que nous sommes bons à rien. Ce mental doit être réduit au silence par la volonté du cœur, par la volonté de l’âme.

C’est la lumière de l’âme qui peut éclairer le mental. Certes, c’est un processus très, très long, mais le mental peut finir par être éclairé. Si vous faites taire le mental, il devient comme un chien apprivoisé et domestiqué.

L’âge est dans le mental

l’âge n’est pas dans le corps. Quand nous pensons que nous sommes trop âgés, c’est la fin, la fin absolue de notre voyage. Chaque jour, à chaque instant, n’ayez qu’une seule pensée : « J’ai sept ans, neuf ans ou dix ans », mais ne pensez pas que vous avez plus de trente ans. Ne vous donnez pas trente-et-un et surtout pas quarante-et-un ans ! Si vous ne pouvez pas devenir un enfant de sept ans,  alors pensez à treize ans au maximum. Imaginez simplement ! L’imagination est une réalité en soi. L’imagination est un monde en soi, mais vous devez soit concrétiser ce monde chaque jour, soit pénétrer dans ce monde.

Se sentir jeune

Même si vous ne voulez pas faire quelques exercices tous les matins de bonne heure, essayez de ressentir qu’en réalité, vous êtes jeune. Sortez et voyez ce qui se passe. Puis, quand vous marchez, essayez de marcher un peu plus vite. Quoi que vous fassiez, faites-le en accélérant votre mouvement. Rappelez-vous les jours où, enfant, vous couriez et jouiez avec beaucoup de joie. À treize ou quatorze ans, je courais. C ‘est tout à fait naturel pour un adolescent de courir. Mais si à soixante-cinq ans, je cours encore, cela veut dire que j’essaie de garder de la joie, de l’enthousiasme.

Être déterminé

Avec de la détermination, nous pouvons conquérir la barrière de l’âge et retrouver notre cœur d’enfant, où l’espoir fleurit à chaque instant. En demeurant dans le cœur, nous pouvons agir comme un enfant et notre progrès sera sans fin. Les limitations-obstacles de notre âge avancé seront une fois de plus transformés en nos rêves-liberté de notre enfance.

Commentaire de Carl Lewis

Carl Lewis se préparant à ses quatrième Jeux Olympiques ( 1996 ) à l’âge de trente-cinq ans :

« Lorsque j’ai eu trente ou trente-cinq ans, j’entendais toujours les gens me dire que j’étais vieux. Mais même si tous les jours on me disait : «  Vous êtes trop vieux, vous ne pouvez pas le faire », je suis resté très concentré sur ce que je pouvais faire. Et lorsque j’ai gagné une seconde médaille d’or aux cent mètres en 1988, je suis devenu le plus vieux médaillé d’or et le seul à remporter ce doublé. Quand j’ai établi un nouveau record du monde aux cent mètres en 1991, je suis devenu le plus vieux détenteur d’un record du monde. Et dans le saut en longueur à Atlanta, j’étais le plus vieux champion de saut en longueur.

Sri Chinmoy m’a dit à propos de l’âge : « Vous devez oublier votre âge. Ayez treize ans. Pensez toujours à ce nombre, treize, et conservez l’énergie et l’envie d’un garçon de treize ans. Alors vous resterez toujours jeune. Vous courrez toujours jeune. »