Aspiration Everest 1 : gratitude, assurance, satisfaction

La gratitude

Gratitude, gratitude, gratitude.
La gratitude est une action miraculeuse en nous. Cette action miraculeuse renforce notre corps physique, purifie notre énergie vitale, élargit notre vision mentale et intensifie notre félicité psychique.

L’aspirant en nous s’efforce d’être simple, sincère, pur et humble. Tous les aspirants spirituels essaient de cultiver ces qualités en abondance. La manière la plus simple et la plus efficace de les cultiver est d’ouvrir la fleur de gratitude en notre cœur et de la faire fleurir, un pétale après l’autre. Comment ? En donnant, non seulement davantage d’importance à ce que nous possédons, mais également toute importance à ce que nous ne possédons pas.

Ce que nous possédons

Nous possédons une pensée illusoire, une quête illusoire et un devenir illusoire. Une pensée illusoire : nous rêvons de rencontrer la grandeur ou la réussite, que ce soit  d’une manière ou d’une autre. Une quête illusoire : nous recherchons la vérité et la lumière à notre façon, là où nous pensons qu’elles doivent se trouver. Un devenir illusoire : nous voulons devenir quelque chose qui nous plaise et c’est là notre erreur la plus déplorable. En voulant nous satisfaire à notre propre manière, nous projetons en avant, consciemment ou non, le loup-vital.

Ce que nous ne possédons pas 

Nous ne possédons pas une imploration intérieure exaltée et un sourire extérieur incommensurable. En cultivant la première, nous accroissons inévitablement le second.

Nous allons, soit de l’intérieur vers l’extérieur, soit de l’extérieur vers les profondeurs de l’être. Nous pouvons débuter notre voyage, soit avec la capacité de l’âme, soit avec celle du corps. Ultimement, ces deux capacités devront s’unir. Bien entendu, la puissance de l’âme est infiniment supérieure à celle du corps. Mais toute minime que soit cette dernière, elle devra se fondre à la capacité de l’âme. La capacité majeure du corps est de pouvoir accepter la suprématie de l’âme.

Si l’âme est reconnue comme le chef Suprême, si l’occasion lui est offerte de guider, de mouler, de façonner notre destin, nous obtenons alors ce que nous ne possédons pas encore : une imploration intérieure douce, pure, exaltée et intense et un sourire extérieur sûr et incommensurable.


L’assurance

L’assurance, c’est la vie. Le manque d’assurance, c’est la mort. Celui qui mène sa vie avec assurance voit une heure au sein d’une seconde. Celui qui manque d’assurance n’aperçoit pas même une seconde au sein d’une heure.

Ceux qui ont de l’assurance sourient, non pas parce qu’ils possèdent quelque chose, mais parce qu’ils sont quelque chose. Ils appartiennent à une force créatrice en perpétuelle transcendance. Ceux qui n’ont pas d’assurance se sont inconsciemment et malencontreusement liés d’amitié avec le doute de soi, le poison le plus néfaste qui soit. Une fois associés au doute de soi, ils sont forcés de faire connaissance avec la destruction de soi.

Lorsqu’on a de l’assurance, on protège ce que l’on a et ce que l’on est. Ce que l’on a, ce sont les qualités divines comme la simplicité, la sincérité, la sérénité, la pureté et bien d’autres encore. Ces qualités divines doivent être surveillées et seule une personne pleine d’assurance peut le faire. Bien protégées, ces qualités peuvent jouer leurs rôles respectifs de façon satisfaisante au sein de la conscience physique, de la conscience vitale et de la conscience mentale.

Dieu est tout à fait assuré en nous parce qu’Il rêve en nous et à travers nous. Il est l’Arbre éternel de Vie ; nous sommes Ses branches qui Le projettent. Nous n’avons pas conscience de notre propre réalité. Nous n’avons pas conscience d’être partie intégrante de l’Arbre de Vie qu’est Dieu. Voila pourquoi nous manquons d’assurance. Mais la prière et la méditation nous amènent à comprendre que les branches, les feuilles et les fleurs sont inséparables de l’Arbre même. Ayant réalisé cela, nous nous affirmerons dans la Source et au sein du fleuve.

Lorsque le fleuve réalise sa Source absolue, il connaît enfin l’assurance. La Source, quant à elle, est toujours assurée au sein du fleuve car elle sait que sa propre capacité est à jamais illimitée.


La satisfaction

Chaque vie humaine est un chant. Un aspirant entonne chaque jour un nouveau chant. Il chante et découvre. Que découvre-t-il ? Il découvre un corps plein d’enthousiasme, un vital plein de détermination, un mental plein de paix, un cœur plein de béatitude et enfin, une vie pleine de satisfaction.

La satisfaction est nécessaire dans la vie animale comme dans la vie humaine et dans la vie divine. Cependant, la satisfaction que l’on trouve dans la vie animale n’est pas la véritable satisfaction. Dans la vie humaine non plus, on ne trouve pas la véritable satisfaction. Ce n’est que dans la vie divine que l’on trouve la véritable satisfaction.

Dans la vie animale, on essaye de trouver la satisfaction dans la destruction. Dans la vie humaine, on essaye de gagner la satisfaction par la possession. Dans la vie divine, on essaye de recevoir la satisfaction par l’illumination. La satisfaction obtenue par la destruction n’est pas et ne peut être la satisfaction réelle. La satisfaction obtenue par la possession n’est pas et ne peut être la satisfaction réelle. Seule la satisfaction obtenue par l’illumination est indubitablement la véritable satisfaction.

la prière et la méditation

Ici, nous sommes tous des aspirants ; nous prions et nous méditons. Dans notre prière, dans notre méditation, nous essayons toujours de voir le visage de la satisfaction.

Lorsque nous prions, nous essayons de nous élever et de trouver la satisfaction. Lorsque nous méditons, nous essayons de faire venir en avant la Lumière et la Félicité du fin fond de nous-mêmes et de goûter la satisfaction dans notre corps, notre vital, notre mental et notre cœur.

Lorsque nous prions, nous essayons et implorons de recevoir quelque chose d’en-haut qui étanche notre soif. Lorsque nous méditons, nous invoquons nos propres réalités supérieures pour qu’elles se manifestent en nous et à travers nous.

concentration, méditation et contemplation

La méditation est précédée par la concentration et suivie de la contemplation. La concentration, la méditation et la contemplation vont ensemble. La concentration est la vitesse. La méditation est la confiance. La contemplation est la victoire. Nous pouvons dire que la concentration possède et est la vitesse de la biche ; la méditation possède et est la confiance de l’éléphant ; la contemplation possède et est la victoire du lion.

Il est toujours conseillé d’avoir de la vitesse car il nous faut apprécier le but à sa juste valeur. Le but n’est pas stationnaire. Le but d’aujourd’hui sera le point de départ de demain. Nous sommes en train de nous diriger vers un but qui ne cesse de se transcender, d’illuminer et de combler, c’est pourquoi nous devons prêter toute notre attention à notre vitesse, à la rapidité que nous pouvons atteindre.

la confiance

La confiance est également d’une importance capitale. Si nous sommes confiants en nous-mêmes et en Dieu, nous pouvons assurément faire des progrès rapides. En ayant confiance uniquement en Dieu et pas en nous-mêmes, nous ne pourrons pas aller très vite. De même, si nous n’avons confiance qu’en nous-mêmes et non pas en Dieu, nous ne ferons guère de progrès. Nous devons ressentir notre confiance en Dieu et la confiance de Dieu en nous. Nous ressentirons notre confiance en Dieu grâce à notre consécration, et la confiance de Dieu en nous grâce à la Lumière-Compassion qu’Il déverse sur nous constamment et inconditionnellement.

Comme nous, l’âme a affaire à la vie, mais dans son cas, il s’agit de vie universelle et de Vie transcendantale. Lorsque l’oiseau de l’âme descend dans le monde, il déploie ses ailes et s’unit inséparablement à la vie universelle. À la fin de son séjour terrestre, lorsque l’âme retourne dans son domaine, elle entre dans la Vie transcendantale. La vie n’est autre que le Rêve de Dieu, et ce Rêve n’a ni commencement ni fin. Dieu réalise ce Rêve sans commencement ni fin en et à travers Sa réalité comblante qui englobe tout : l’homme.